Comme d'habitude, justifier une conviction par un mensonge, ne contribue pas à la conforter.
Cet éclair de lucidité, n'efface pas sa déclaration aberrante du 16 février 2016 sur le Monde.fr qu'il réitérera le 21 février sur le plateau de BFMTV.
" Les réfugiés d'Algérie on les a accueilli par emprunt ".
Il confond ensuite la situation de la France en 2016 avec ses 6 millions de chômeurs, avec celle de 1962 pendant les trente glorieuses. J'aimerais bien que Monsieur Jadot nous indique la date et le montant de cet emprunt que je n'ai trouvé nulle part.
Il faudrait signaler à ce député vert européen, que les que 90% des " rapatriés " avaient en 1965 trouvé du travail. Preuve de la bonne santé du pays (en 1964, l'économie nationale avait assimilé 300 000 actifs), mais aussi du courage des exilés.
Certes, nous connaissions les emprunts en cette période, mais ils furent souscris par nos parents et les aides données par l'état furent réinvesties dans l'achat de biens courants, donnant un coup de fouet à la consommation et générant des rentrées fiscales. Il est désolant de constater que nos élus soient autant démunis de repères historiques et utilisent des ficelles aussi grosses. Malheureusement, les lecteurs et auditeurs de ces propos inventés, ayant peu de références sur le sujet, goberont tout sans même sourciller.
Ah ! Que n'étaient ils pas sur les quais, ces humanitaires et ces " no border " en 1962, pour manifester en notre faveur, à banderoles déployées, dans un moment où un futur ministre voudra nous rejeter à la mer et où le bon peuple de France nous intimait de retourner dans notre pays. |
Mis en ligne le 27 février 2016