Après les qualificatifs de " fascistes ", d'" Ultras ", " d'assassins ", de " criminels sanguinaires ", d'" exaltés ", d'" ambitieux " de "fanatiques "... On a dit que :

On a dit de l'OAS était un ramassis de mercenaires. Encore une fois c'est aller vite en besogne.
On lui a reproché de recruter des légionnaires étrangers, alors que l'on n'émettait aucune protestation lorsque la France les utilisait pour se sacrifier à son profit contre un ennemi qui, alors, mettait en danger l'intégrité du territoire.

On l'a suspecté d'être à la solde d'intérêts étrangers et d'embaucher des éléments allogènes. Il est vrai que ceux-ci transfuges, de l'Europe de l'Est s'opposaient à la mainmise de l'URSS sur leur pays. Il est normal que les " intelligences " de gauche, mal remises des révélations sur les horreurs commises par leur idole, le " petit père des peuples ", mais toujours persuadées que le " paradis soviétique " était une réalité, puissent en vouloir à ceux qui refusaient d'être " sauvés " malgré eux.
Rappelons que le chef militaire de la commune de Paris, Jaroslaw Dombrowski, était général de l'armée polonaise, évadé des prisons russes de Sibérie après son internement, pour avoir participé à la préparation de l'indépendance de la Pologne.
Walery Wroblewski également polonais, fut nommé, sous la commune, commandant des fortifications entre Ivry et Arcueil.
La commune comptait plus de 2000 étrangers ralliés à sa cause.

Les bonnes consciences ont anathématisé les " ratonnades " et les journées des femmes de ménages, mais n'ont jamais pu ou voulu donner un nom lorsque le Pieds-Noirs civils, chrétiens ou juifs, se faisait écharper par des hordes de rebelles ou par des foules en furie ; grenader dans les cinémas ; déchiqueter dans les salles de bal, dans les bars, dans les abris bus ; mitrailler aux terrasses des cafés ; ou assassiner au hasard.
Surtout pas la moindre condamnation lorsque les anciens combattants musulmans étaient systématiquement égorgés par leurs coreligionnaires. Les indignations sont sélectives et les horreurs sont jugées ou absoutes selon la sympathie que l'on éprouve envers leurs auteurs.

Aujourd'hui encore, l'assassinat des animateurs des centres sociaux, est pointé comme le summum de l'ignominie, sans qu'un sourcil se lève pour la liste impressionnante d'enseignants exécutés par une organisation qui a aujourd'hui pignon sur rue et qui jouit d'une admiration qui devrait interpeller les psychologues, quant à ses motivations profondes.

La politique de la terre brûlée marque l'inconscience et la folie de leurs auteurs, en oubliant que les communards, eux aussi révoltés contre un gouvernement d'abandon, pratiqua de même les 23 et 24 mai 1871. L'exemple avait été donné par le FLN, qui dès le début de sa rébellion, incendia fermes, écoles et édifices publics.

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Mis en ligne le 21 novembre 2015

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