Il y en a qui ne manquent pas d'air

Amis compatriotes, vous qui avez déjà été compris deux fois, vous allez être, à présent, reconnus, dans votre histoire. Ne riez pas, c'est un scoop, c'est le Jackpot !
Les héritiers ou supposés tels, de celui qui nous a plongé dans le chaos et l'exil, ont soudain, élection oblige, retrouvé l'espace d'un scrutin, l'existence d'une communauté diffamée et spoliée.
Votez pour eux et vous allez voir ce que vous allez voir !
Vous pourrez même partir à la recherche des ossements de vos aïeux dispersés par les diverses profanations.
Plus de trente années de pouvoir depuis 1962 et aujourd'hui on va enfin régler les problèmes, dissiper les doutes, corriger les " malentendus ", enfin, mettre un terme au mépris et à l'oubli.
Une escroquerie pareille, qui s'étale sur cinq décennies, et se renouvelle à chaque période électorale, devrait figurer au palmarès des bassesses de la tambouille politicienne et pour cela, recevoir le prix spécial du jury.
Nous demander de voter alors que la mouvance dont ils sont issus nous a refusé de le faire pour décider de notre destin.
Comment des hommes responsables, visant à incarner le droit, la morale et la justice peuvent à ce point prendre leurs concitoyens pour des " veaux ".
Ils eurent un maitre, les enseignements furent assimilés. Les bons élèves rêvent de récompenses. Pour ce coup ils iront au coin coiffés du bonnet d'âne.
Responsables, mais pas coupables, ça c'est nous qui l'avons compris !

Majorité POUR LA France
UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE

Paris, le 6 juin 2017
Madame, Monsieur,
En Marche considère que la colonisation française en Afrique a été un crime contre l'humanité.
A la repentance nous préférons la lucidité sur notre histoire, sur celle des hommes et des femmes qui sont partis s'installer en Afrique du Nord. Poursuivant les traces de leurs aînés, les rapatriés ont tout donné à la terre sur laquelle ils étaient nés. Leurs mérites, nous les connaissons et comme nous l'avons toujours fait, nous mènerons toujours une politique qui en soit respectueuse.
Nous nous engageons auprès des " Rapatriés " à tout faire pour que soit rétablie la vérité sur leurs histoires.
Si, dans la droite ligne du Président Jacques Chirac, nous avons choisi la date du 5 décembre pour rendre hommage à tous les morts pour la France pendant la guerre d'Algérie, les combats du Maroc et de Tunisie, c'est parce qu'une journée nationale doit rassembler les Français, apaiser et réconcilier les mémoires. La date du 19 mars 1962 ne le permet pas. Nous voulons que l'ensemble des Français, notamment les plus jeunes, sachent ce qu'on été les épreuves, l'exil les déchirements des Français d'Afrique du Nord.
Face à l'ignorance et au déni, il faut que nous allions plus loin dans cette reconnaissance. Le travail de mémoire débuté par la Mission Interministérielle aux Rapatriés sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, et interrompu par la gauche, doit se poursuivre.
La protection et l'entretien des cimetières français en Algérie doit également être une priorité. Le financement du plan de remise en état doit être engagé.
Plus d'un millier de monuments aux morts ont été détruits, les plaques commémoratives des guerres de 1870,1914 et 1939 ont disparu. Un monument rappelant ceux d'Algérie doit trouver sa place dans notre capitale.
Le drame des personnes disparues ou enlevées a interdit à des milliers de familles de faire leur deuil. Là encore, le travail débuté par la Mission Interministérielle aux Rapatriés devra être repris.
Enfin, je souhaite que soit définitivement réglé la question des réparations et des réinstallations. L'indemnisation des pertes subies par les Rapatriés et le réexamen des dossiers de réinstallation doivent être une priorité. Je souhaite travailler sur ces deux sujets avec vous afin d'en déterminer les modalités.
En vous remerciant par avance, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
François BAROIN Bernard ACCOYER
238 rue de Vaugirard - 75015 PARIS
Tél. 0140 76 60 00 - www.republicains.fr

http://librattitude.blogspot.fr/2017/06/jean-pierre-rondeau-reponse-au-tract-de.html

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Mis en ligne le 12 mars 2017

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