45 ans après leur exode, que sont devenus les français d'Afrique du Nord ?

Se sont-ils intégrés ?

Le dynamisme, le goût du travail, la joie de vivre, ces qualités qu'on leur reconnaît habituellement, leur ont-elles permis de tisser une nouvelle toile, de reconstituer leur patrimoine perdu, de refaire leur trou ? Leur regard décalé sur une Métropole qu'ils n'ont en général découvert que tardivement, leur esprit défricheur peu enclin à se laisser impressionner par l'adversité, leur capacité d'adaptation héritée d'une tradition d'émigrés enrichie par une éducation multiculturelle, ont-ils contribué au développement de la France métropolitaine, leur nouveau pays ? Ou au contraire, les conditions assez fâcheuses de leur accueil, les stéréotypes défavorables, voire franchement hostiles, déversés sur eux ont-ils rendu épineuse leur intégration dans cette vieille nation chargée d'histoire et nourrie de clichés? Apporter à cette question une réponse de portée générale supposerait d'analyser la reconversion de chacune des personnes dispersées sur l'ensemble du territoire hexagonal et figurant au fichier détenu par la Délégation aux Rapatriés, lequel fichier comporte environ trois millions de cartes jamais informatisées et rarement tenues à jour. Décourageant !

En revanche, certains Français d'Afrique du Nord ont, après l'exode, entamé ou poursuivi, en France ou ailleurs, des carrières remarquables et rendu des services éminents. Leur notoriété permet de les repérer et de suivre leurs trajectoires. Certes, une telle approche privilégie les titres, les fonctions, la renommée. Elle est, par nature, élitiste. Elle ne prétend donc pas fournir un échantillon représentatif de l'ensemble de la population rapatriée. Mais elle offre déjà d'intéressants sujets de réflexion. Braquer le projecteur sur cette sélection exige seulement de ne pas oublier pour autant la laborieuse et méritoire réinsertion des membres des classes moyennes, des obscurs, des sans-grade : artisans, ouvriers, pêcheurs, petits entrepreneurs, techniciens, enseignants, modestes commerçants, agents des services publics, cultivateurs, etc. Utilisant certains ouvrages déjà publiés sur ce sujet et un certain nombre d'annuaires, aidé de nombreux amis, formant l'espoir que d'autres, aux moyens plus puissants, pourront ultérieurement étendre le cadre de cette recherche et lui donner la dimension socio-ethnographique qu'elle mérite, j'ai pu réunir un millier de notices biographiques.
Sans trop s'embarrasser d'ordre protocolaire, on peut y distinguer :

Une centaine de personnalités scientifiques et universitaires, parmi lesquelles :

Alain Bensoussan, membre correspondant de l'Académie des sciences, président du Centre national d'études spatiales (CNES) et de l'Agence spatiale européenne, Jacques Berque, islamologue, professeur au Collège de France, Gabriel Camps, préhistorien, membre correspondant de l'Académie des inscriptions et belles lettres, membre de l'Académie d'Outremer, Jean-Claude Casanova, économiste, membre de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques), Claude Cohen-Tannoudji, prix Nobel de physique 1997, membre de l'Académie des sciences, professeur au Collège de France, Michel Combarnous, polytechnicien, thermodynamicien, membre correspondant de l'Académie des sciences, Jean Coulomb, directeur de l'Institut de physique du globe, Raphaël Draï, professeur de faculté, Jacques Frémeaux, historien, professeur à la Sorbonne, ancien président de l'Institut d'histoire des pays d'Outremer, Claude Hagège, linguiste, professeur au Collège de France, Jacques Derrida, philosophe (le moins médiatique mais l'un des plus importants philosophes contemporains), Serge Haroche, physicien, Serge Haroche, physicien, membre de l'Institut (Académie des sciences), Jacques Joussot-Dubien, photochimiste, membre correspondant de l'Académie des sciences, Gaston Julia, major de l'X et de Normale-Sup., mathématicien, membre de l'Institut, professeur au Collège de France, Jean-François Mattéi, philosophe, Jean- Louis Miège, historien, membre de l'Académie des sciences d'Outremer, Georges Pedro, président de !'Académie d'agriculture de France, membre correspondant de l'Institut (Académie des sciences), Georges Souville, archéologue, membre de l'Académie des sciences d'Outremer, etc...

Une centaine de professeurs de médecine partis sur les traces des deux prix Nobel que comptait déjà l'Afrique du Nord : Alphonse Laveran (Constantine) et Charles Nicolle (Tunis), parmi lesquels :

José Aboulker, neurochirurgien, héros de la Résistance; Paul Aboulker, urologue qui opéra François Mitterrand, Pierre Aboulker urologue qui opéra Charles De Gaulle, Edmond Benhamou, hématologiste, membre de l'Académie des sciences, Henri Bismuth, membre de l'Académie de chirurgie, Pierre Goinard, membre de l'Académie de chirurgie, Claude Griscelli, directeur général de i'inserm, Félix Lagrot, membre de !'Académie nationale de médecine et de l'Académie de chirurgie, Robert Slama, président de la Société française de cardiologie, Maurice Tubiana, radiologiste cancérologue, et Président du Conseil scientifique de recherche sur le cancer (Organisation mondiale de la Santé), membre de l'Académie des sciences, etc.)

Des présidents d'universités :

Elie Cohen, Jean-Pierre Curtès, Georges Haddad, Jacques-Henri Jayez, Christian Louit, Bernard Pincibono, Marcel Rimpault, Max Robba, Jacques Robert, Jean Touscoz.

De grands juristes ou hauts magistrats, tels que :

René-Jean Dupuy, professeur au Collège de France, Michel Ameller et Jacques Robert, tous deux membres du Conseil constitutionnel, Alexandre Benmakhiouf, procureur général près la Cour d'appel de Paris, Jean-Paul Costa, président de la Cour européenne des droits de l'homme, Pierre Drai, premier président de la Cour de cassation, Jean Géronimi, avocat général à la Cour de cassation et dix-sept conseillers d'Etat: Claude Lasry, secrétaire général du Conseil d'État, Jacques Attali, Maryse Aulagnon, Maurice Benassayag, Louise Cadoux, Jean-Paul Costa déjà cité, Paule Dayan, Raphaël Hadas-Lebel, Jean-Claude Hassan, Augustin Ibazizen, Jean-Claude Pins, Jacques Ribs, Philippe Sauzav, Pierre Zémor.

De nombreux hommes politiques dont vingt et un ministres :

Michèle Barzach, André Cellard, Georges Chavanes, Joseph Franceschi, Elisabeth Guigou, Michel Jobert, René Lenoir, Hamlaoui Makachera, Christian Nucci, Pierre Pasquini, Edgar Pisani, Paul Quilès, Roger Romani, Michel Roussin, Alain Savary, Henri Torre, Philippe Séguin et pour mémoire car ils ont été ministres avant 1962, Jacques Augarde, Jacques Chevallier, Henri Fouques-Duparc, le docteur Sid Cara et sa fille Néfissa.
Une quarantaine de parlementaires, élus sur le territoire métropolitain depuis 1962, sans compter les députés et sénateurs d'Algérie, élus du temps où celle-ci était française.

Des conseillers spéciaux :

Georges Dayan et Jacques Attali auprès de François Mitterrand, René Lenoir (déjà cité) auprès de Jacques Chirac.

Des personnalités religieuses :

Un archevêque (Mgr Collini), quatre grands rabbins (David Askenazy, Jacques Ouaknin, René-Samuel Sirat, Joseph Sitruk), deux évêques (Philippe Barbarin, Jean Scotto).

De grands soldats :

Un maréchal de France: Alphonse Juin, vainqueur de la campagne d'Italie (1943-1944) qui offrit à la France la seule victoire de portée stratégique remportée par ses armées durant la Seconde Guerre mondiale. IL fut aussi le chef d'état-major général des armées françaises lors de la Libération (1944-1945). Pour mémoire (car il appartient à la génération précédente), un autre maréchal de France fut aussi Pieds-Noirs : Louis Franchet d'Esperey, commandant les armées d'Orient et vainqueur de la Bulgarie durant l'été 1918. Seize généraux, treize amiraux, un commissaire général de la marine, auxquels il convient d'ajouter un général canadien et un officier supérieur de la marine américaine.

Des diplomates :

Vingt et un ambassadeurs, dont quatre ont été élevés à la dignité d'Ambassadeur de France: Alain Grenier, Charles Malo, Gilbert Pérol et Jacques Tiné (DCD 19.04.2008)

De grands patrons :

Une centaine d'entreprises privées ou publiques ont, depuis le rapatriement, eu au moins un fondateur, PDG ou directeur général français d'Afrique du Nord: Afflelou, Air-France, Alcatel Business Systems, Balmain, la Banque européenne d'investissement, la banque La Bénin, Cartier, la Fondation Cartier, Cartier international. Casino, les Ciments Origny, la Cité des Sciences, la CNAV, Cofiroute, l'entreprise Coignet, la Cie européenne des accumulateurs, la Cie française des circuits, la C.G. Aéronautique, la Cie des Signaux, la Cie Suizer, la CISI, le Comptoir des Entrepreneurs, le Crédit Lyonnais, Égide, Esso-Chimie devenue Exxon Chemical, Euréquip, Kurinvest Finances, Euris, Eurodif, Eurotunnel, Féau-Dauchez, Havas, les Galeries Lafayette, Giraudy, les hôtels Méridien, Hoescht-France, Ilog, l'Institut géographique national, l'Institut Louis Harris, les Laboratoires Boiron, Lancel, Locatel, Logabax, Lustucru, Météo-France, Moët et Hennessy, l'ONERA, Orangina, Partouche, Pasteur-Mérieux, le groupe Pelloux, le PMU, Promodès, Publicis, la RATP, Renault Véhicules industriels, Renault Agriculture, Renault Crédit international, Rivoire et Carré, Roussel-Nobel, SAFT, la SEITA, la SEMA, la SIACI, la SNECMA, la SODERN, SOFRATOME, la SOFRE-SID, Sovabail, la SNCF, Tati, Thomson-Brandt, Thomson-CSF, Unimétal etc...

Des présidents de Fédérations nationales :

Ont été depuis 1962, ou sont actuellement présidées par des Français d'Afrique du Nord, les Fédérations nationales des sociétés anonymes d'HLM, des agents immobiliers (FNAIM), des promoteurs constructeurs (FNPC), des tuiles et briques, du football, des industries métallurgiques, des bureaux d'études (SYNTEC) etc...

Des hauts fonctionnaires. :

Une vingtaine de préfets : Georges Bastelica, Alain Beikiri, Mohand Benzaouer, Roger Benmebarek, Mansour Benozen, Jean-Paul Bolufer, Pierre-André Costa, Jean-Pierre Delpont, Jacques Franquet, Alain Gerolami, Mahdi Hacène, Bernard Hagelsteen, Marcel Julia, Lucien Kalfon, Kamel Khrissate, Philippe de Mazières, Pierre Moatti, Marcel Morin, Jacques Périllat, Jean Sicurani, René Stambouli, Jean Vassalo et autant d'ingénieurs généraux, inspecteurs généraux de l'Equipement, de l'Industrie ou de l'Education nationale, directeurs d'administrations centrales etc...

Une cohorte d'artistes, musiciens, compositeurs, peintres, sculpteurs, créateurs de mode tels

Armand Assus, Louis Azzaro, Jean-Charles de Castelbajac, Yves Saint-Laurent, philosophes, écrivains, journalistes, chansonniers, humoristes, vedettes du show-biz, artistes de cirque (Annie Fratellini, Achille Zavatta) et de music-hall,

des sportifs détenteurs de records :

Champions du monde ou médaillés olympiques. Marcel Cerdan, Alain Gottvalles, Louis Acaries, Alphonse Halimi, Henri Boério, Jean-François Larios, Jean Baeza, Fernand Sastre (président de la Fédération française de football de 1972 à 1984), Christian Lopez, Robert cohen, Alfred Nakache, Mario Zatelli, Jean Fernandez, Françoise Durr, Patrice Dominguez, Fred Arroyo... ndlr

Dans l'ordre de la Légion d'honneur :

non compris le maréchal Juin et le général Jouhaud, trois grand-croix : les professeurs Jean Coulomb et Maurice Tubiana, onze grands officiers : Alain BeIkiri-Deluen, le général Bernard Janvier, Gaston Julia, l'amiral Yves Leenhardt, Etienne Moulin, quarante-neuf commandeurs, un nombre incalculable d'officiers et de chevaliers.

Dans l'ordre national du Mérite :

trois grands-croix : Redjem Benzaïd, Jean Coulomb et Suzanne Lefort née Rouquette, quatre grands officiers : Louise Cadoux, Pierre Giraudet et René Lenoir, Philippe Rouvillois, trente-six commandeurs, un grand nombre de chevaliers dont Edgard Attias, etc...

De nombreuses croix de guerre 1945 :

Ceux des Français d'Afrique du Nord qui avaient à l'époque entre dix-huit et quarante-trois ans, ont pratiquement tous participé à la Seconde Guerre mondiale. Nombreux sont parmi eux les titulaires de la croix de guerre 1939-1945.

La réussite sociale et les mérites reconnus des Français d'Afrique du Nord n'ont donc pas à rougir d'être confrontés à ceux de leurs compatriotes métropolitains. Cette réussite ne doit rien à des privilèges économiques. Au moment de l'exode, la plupart ont vu leur patrimoine et leur outil de travail, fonds de commerce, ferme, atelier, maison, mobilier, voiture, s'évanouir en fumée. Ils ont dû repartir de zéro et ce ne sont certes pas les indemnisations (quand elles ont pu être perçues) qui y ont remédié. Leur ascension sociale ne fut pas non plus reçue en héritage, ni fruit de la reproduction d'un modèle social préexistant. Non, les Français d'Afrique du Nord n'étaient pas riches ! Pour reprendre l'image dont usait, par dérision, Albert Camus, leurs parents n'étaient pas des colons à cigare et à cravache montés sur Cadillac. Ni snobs, ni distingués au sens de Bourdieu. Ils ne portaient pas de costume trois-pièces et n'accrochaient pas, à leur bras, de parapluie anglais soigneusement roulé. Camus lui-même était orphelin de guerre. Sa mère, femme de ménage. Le père du maréchal Juin était gendarme. Celui du prix Nobel, Claude Cohen-Tannoudji, était employé de bureau. Emmanuel Roblès était né d'un père maçon et d'une mère blanchisseuse. Jacques Attali ne manque jamais de rappeler que ses parents étaient de simples commerçants algérois, etc... Ils n'étaient pas non plus des Petits blancs incultes dont l'ignorance aurait fait des contremaîtres arrogants et racistes, zélateurs de tous les fascismes. Ils ont abondamment alimenté les grandes écoles et l'Université, pénétré le Collège de France et l'Institut. On chercherait en vain un extrémiste parmi les hommes ou femmes politiques issus de leurs rangs. On peut, au reste, être surpris que, souvent vilipendés collectivement en tant qu'abominables colonialistes, ils aient su se faire apprécier individuellement au point d'être si souvent élus en politique, portés à la tête d'organisations professionnelles, ou acclamés comme vedettes Je spectacle...
Ceux qu'on nomme les Harkis, ceux qui ont voulu rester Français précédant dans cette voie tant d'autres qui par la suite ont demandé à le devenir, n'étaient pas motivés par des raisons subalternes. Le prix exorbitant dont ils ont payé la fidélité à leurs engagements, balaie, à cet égard toute équivoque. Ceux qui ont pu se réfugier en France ont été enfermés entre des barbelés. Ils y sont restés abasourdis. Pas étonnant qu'il ait souvent fallu attendre une génération pour voir leurs jeunes se ressaisir, relever le défi et emprunter à leur tour l'ascenseur social, comme Mohand Hamoumou, professeur de sociologie, ou Jamel Oubechou, major de Sciences-Po et de Normale Sup.

L'ensemble de cette population formait là-bas une mosaïque colorée de gens simples et travailleurs. Pionniers aimant la vie, durs à l'ouvrage, prompts à prendre des initiatives, produits d'une sélection naturelle opérée au sein de populations européennes et méditerranéennes transplantées qui avaient dû survivre aux famines et aux terribles épidémies du XIXe siècle; habiles artisans ou petits négociants juifs réfugiés depuis des siècles au cœur des villes; Kabyles, Chaouias, Kroumirs, Arabes et Berbères, ne ménageant jamais leur fatigue et n'hésitant pas à s'expatrier mais restant viscéralement attachés au piton familial, autant par la nostalgie que par les mandats-poste qu'ils y expédiaient ponctuellement; militaires, petits fonctionnaires, agents de ces services publics efficaces qu'étaient les Ponts et Chaussées, Electricité et Gaz d'Algérie, la Poste, le Service de l'Hydraulique, les Chemins de Fer Algériens (CFA), la Compagnie des chemins de fer tunisiens (CFT) etc., coopérant, main dans la main, sans trop s'embarrasser de différences religieuses ou de contrastes folkloriques. Ce peuple patchwork, laborieux, ensoleillé, blagueur et bigarré, n'a jamais été dorloté. Il y a quarante cinq ans, la roue implacable de l'Histoire a voulu le broyer. Le rétablissement qu'il a opéré de ce côté-ci de la Méditerranée est à coup sûr le meilleur gage de l'authenticité des valeurs dont il était porteur. Les enfants de Harkis, les descendants de Pieds-Noirs, peuvent sereinement assumer leurs racines !
Par René Mayer ancien directeur de l'Habitat au Gouvernement général de l'Algérie, et l'auteur de Algérie : Mémoire déracinée, Editions l'Harmattan, prix Jean Pomier décerné par le Cercle algérianiste en 2000.

Remarques :

Quelqu'un l'a dit avant nous, toutes ces personnalités évoquées ci-dessus, n'ont pu devenir ce qu'elles sont aujourd'hui, que grâce aux sacrifices de leurs parents et ancêtres, aussi nous nous étonnons que pour la plupart, elles ne se sont pas élevées, contre cette 'Année de l'Algérie en France'.
Peut-être égoïstement, n'ont elles pensé qu'à leur carrière, et leur propre confort, en se mettant au service du sens actuel de l'histoire..
- Pourquoi rougissent-elles de ce passé français en A.F.N.?
- Pourquoi n'avons nous entendu, leurs voix s'élever contre les programmations de nos médias, d'émissions insultantes et tous articles infamants dans la presse française envers nos et leurs aînés.
- Quelle famille Française, n'a pas eu un des siens couché par des balles ennemies, sur tous les champs de bataille que notre pays a du affronter. Dans toutes les évocations de deux grands conflits a-t-on cité les français d'AFN, (pourtant cette communauté a fourni le plus grand nombre de soldats (16 % de sa population), serions-nous la honte de la nation, pour ne pas avoir le droit au même mérite et respect que le reste de la nation !
- Du plus humble au plus riche, de nos aînés, tous ont participé de la plus petite aux plus grandes réalisations qui furent bénéfiques à cette terre d'AFN.
Aussi nous nous interrogeons, devant le silence des toutes ces personnalités, des grands corps de l'Etat, du monde de l'industrie, nous formulons le souhait que leurs voix s'unissent à celles de notre communauté française de toute confession, originaire de l'AFN, pour que la vérité de ce passé commun à nous tous, efface toutes ces injures, contrevérités que nous subissons tous les jours.


http://edgard.attias.free.fr/populations.html#apres

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Mis en ligne le 12 fev 2011
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